De nombreux français souffrent d’addictions, 700 000 de personnes prennent du cannabis chaque jour, plus de 3.4 millions consomment de l'alcool et 14 millions fument dans son quotidien.

Qu’est-ce qu’un e-santé ?

Il s’agit d’un ensemble des moyens et services liés à la santé en utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Les personnes qui souffrent d'addiction se confinent sur elles-mêmes, car elles ont peur de leur pathologie. Les systèmes de la e-santé permettraient donc de les accompagner.

Le programme e-santé est composé de :

  • la télésanté qui comprend les actes de prévention et de soins réalisé à distance : information à partir des sites de promotion de la santé, systèmes d'alerte téléphonique, prescriptions électroniques à distance...

  • la télémédecine dont un médecin réalise des actes médicaux à distance : consultation par vidéoconférence, télésurveillance du patient, téléassistance d'un médecin lors d'une intervention...

  • la m-santé qui inclut les applications numériques pour smartphone ou objets connectés en lien avec la santé.

  • les systèmes de dossiers électroniques de santé.

Comment lutter contre les addictions en utilisant la e-santé ?

Le projet de la e-santé a pour objectif de lutter contre les addictions comme les drogues. Et le numérique paraît être l'une des solutions pour accompagner les patients addicts.

  • L’outil utilisé, le smartphone : 

Le professeur Michel Reynaud qui est le président du Fonds Actions Addictions a confirmé à la chaîne BFMTV que plus de 80 % de personnes qui souffrent d'addiction ne trouvent aucun traitement efficace, car les médecins généralistes sont toujours mal à l’aise avec eux et que la maladie est très difficile à discuter.

Mais à travers un appareil comme le smartphone, les malades ont la possibilité de parler de leur addiction et d'évaluer leur niveau de dépendance tout en étant suivis par des spécialistes et obtenant du soutien sur les forums.

  • Des thérapies numériques :

Des outils ont déjà justifié leurs effets à l'étranger. Par exemple aux États-Unis, des applications mobiles ont été reconnues comme « thérapies numériques ». L’application a bien fonctionné, puisqu’elle a pu réduire 50 % le taux de rechute et augmenter de 50 % le taux de suivi dans les premiers mois.

Suite à cela, Michel Raynaud et le docteur Jean-Pierre Thierry ont avancé quatre niveaux de recommandations, ce sont :

  • une amélioration de l’information et la prévention ;

  • un repérage des addictions ;

  • une création de réseaux de soins virtuels ;

  • une intégration de ces dispositifs au sein d’infrastructures adaptées.

  • Protéger les utilisateurs :

Ce système de la e-santé va quand même devoir assurer la protection des données personnelles des clients car elle est diffusée à Google et Facebook qui a pour but de faire une publicité ciblée sans aviser les utilisateurs la plupart du temps.